Né en 1969.
1989, premier grand souvenir théâtral : une représentation de La maman et la putain de Jean Eustache mise en scène par Jean-Louis Martinelli.
1992, obtention d’un diplôme d’ingénieur en génie civil et l’année suivante d’un DEA en mécanique des solides.
1998, fin d’une carrière d’ingénieur de recherche menée à Paris et Casablanca et début d’une vie théâtrale.
Il suit les cours de Jean-Louis Bihoreau et Jean-Pierre Martino au Conservatoire du Xe Arrondissement de Paris.
Il travaille en permanence la poésie de langue française, en particulier avec Christian Rist.
Il est metteur en scène, comédien, professeur d’art dramatique ou administrateur de compagnie, suivant l’heure de la journée.
Les mises en scène : L’homme assis dans le couloir / L’homme atlantique de Marguerite Duras, Coquineries de La Fontaine d’après les contes de La Fontaine, Valse n°6 de Nelson Rodrigues, Simple suicide de Jean-Gabriel Nordmann, L’impromptu de l’Alma de Ionesco.
Il a joué en 2005 Bartholoméus I dans L’impromptu de l’Alma de Ionesco, le conteur dans Coquineries de La Fontaine.
2006, il délocalise à Shanghai son parcours artistique.
En 2007, il met en scène Écrire / L’homme atlantique de Marguerite Duras dans une version bilingue français / chinois au Centre d’Art Dramatique de Shanghai et en tournée à Hangzhou et Nanjing.
Il enseigne la pratique théâtrale aux élèves de l’Alliance Française de Shanghai, de l’École Française de Shanghai et anime des ateliers dans plusieurs universités shanghaïennes et pour les francophones de Shanghai.
Il poste régulièrement sur son site des enregistrements de textes littéraires.
Il prépare pour le printemps 2010 la mise en scène en chinois de La Double inconstance de Marivaux.
Il lui reste à maîtriser plus de 50 000 caractères chinois.
Il participe via internet à la vie administrative et électronique du TAL.
Le 4 janvier 2010, les TALiennes et les TALiens aborderont la nouvelle année dans la bonne humeur et l’optimisme à l’occasion d’une soirée Poésie érotique . En mon absence, voici ma contribution à écouter en ligne :
Oui, des lèvres aussi, des lèvres savoureusesMais d’une chair plus tendre et plus fragile encorDes rêves de chair rose à l’ombre des poils d’orQui palpitent légers sous les mains amoureuses.Des fleurs aussi, des fleurs molles, des fleurs de nuit,Pétales délicats alourdis de roséeQui fléchissent pliés sous la fleur épuiséeEt pleurent le désir, goutte à goutte, sans bruit.Ô lèvres, versez-moi les divines salivesLa volupté du sang, la vapeur des gencivesEt les frémissements enflammés du baiser.Ô fleurs troublantes, fleurs mystiques, fleurs divinesBalancez vers mon cœur sans jamais l’apaiserL’encens mystérieux des senteurs féminines.Pierre Louÿs
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