Cour d’honneur de l’Hôtel Gouthière, en plein air – du 8 juillet au 8 août 2010, tous les soirs à 22h00.
Librement inspiré de textes de Copi et Jacobo Langsner.
Mise en scène : Stéphan DRUET
Pièce représentée dans le cadre des 7e Nuits d’été à l’Hôtel Gouthière - 6 rue Pierre Bullet - Paris 10e - Métro Château d’Eau - Plan d’accès
Avec
- Ottavia La Blanca : Sebastiàn Galeota
- Alba (la mère) : Nanou Garcia
- Elsa (la soeur) : Cécilia Filipi
- Claudia (la soeur) : Emma Fallet
- Yolanda (la pute) : Laura Lago
- Zulma (la grand-mère) : Stéphane Eloy
- Alvaro (le bel Argentin) : François Briault
- Pedro (le « garde du corps ») : Salem Sohibi.
Lumières : François Briault
Costumes et chapeaux : MP / Maquillages : MAC
Une pseudo star, Ottavia La Blanca, revient après quinze ans d’absence, dans sa ville natale, Buenos Aires. Il est maintenant travesti et fait croire qu’il est une star à New-York, mais en réalité se produit dans une boite minable à Córdoba. (Il arrive avec Pedro, son « garde du corps », danseur de tango homosexuel.)
Il arrive dans la Pension de famille (« Casa Alba ») et va retrouver sa mère, Alba (qui a toujours su, mais reniée l’homosexualité de son fils), son père, Ausente (qui ne jure que par Carlos Gardel ), sa nouvelle voisine, Yolanda dite Yoli (une pute de bas étage), ses deux tantes : Elsa et Claudia (soeurs de sa mère, qui ont toujours vécu sous l’influence de leur grande soeur mais qui vont se rebeller et se révéler à l’arrivée de Ottavia La Blanca), Alvaro (le bel argentin du quartier dont il a toujours été secrètement amoureux) et sa grand-mère (la mère de sa mère : Zulma, d’origine russe) avec qui il a toujours été très lié et qui connaît en secret tous ses secrets.
Il décide de revenir pour « régler ses comptes » avec sa famille, voir sa grand-mère qu’il adore et surtout revoir Alvaro, l’amour de sa vie...
Note d’intention du metteur en scène :
Ce spectacle pourrait se définir comme une revue-cabaret-théâtre argentin. Le texte est une création d’un jeune auteur argentin dans lequel il a injecté différents passages de la littérature, du théâtre et du cinéma argentins. Le tout mêlé à divers morceaux musicaux chantés en direct par les comédiens.
L’esprit est baroque, coloré, rythmé et plein d’humour.
Huit comédiens sur le plateau avec des personnages plus différents et plus déjantés les uns que les autres. Des costumes, perruques et chapeaux colorés. Une bande son musicale étonnante.
Cette pension de famille est un reflet de ce qui se passe réellement dans certains quartiers de Buenos Aires. On crie, on s’injurie, on pleure, on commente les ragots, mais on joue, on chante et on danse. On se déteste mais on s’adore.
La pièce traite du rapport et des relations au sein d’une famille, du refus de l’homosexualité, de l’emprise de la mère et de l’absence du père. Tout cela avec une forme légère et divertissante, grâce entre autre à la musique.
La presse
Le Monde , Pierre Gervasoni : « Chansons de Carlos Gardel, répertoire argentin de toute sorte et même opéra de Mozart ... Ainsi qu’en atteste l’une des répliques de Se dice de mi, l’identité argentine tient au « mélange des genres et des cultures ». Stéphan Druet l’a fort bien rendu dans sa mise en scène où les excès ne semblent jamais contre nature,... » Lire la suite.
Figaro Blog , Armelle Héliot : « Dans les odeurs de lavande et de figuier, on assiste à la course folle de cette famille de Buenos Aires...Stéphan Druet connaît bien l’espace et le maîtrise. Mouvement, avec des passerelles sur les côtés et au mileu, des effets avec l’escalier, les fenêtres, etc... Il excelle à donner un mouvement sans écraser ni l’émotion ni la vérité troublante des relations entre les « personnages ». Superbe. » Lire la suite.
Froggy Delight , MM :
« ... Des acteurs qui se donnent à fond et sont tous plus drôles les uns que les autres... Le public est plongé au coeur d’une pièce qui vit, et qui se vit sans modération. » Lire la suite.
Le spectacle en images...
(Photos Silvana Guerrero et Andres Bustos Flitt)
Commentaires Forum fermé